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06, Alpes-Maritimes, Provence-Alpes-Côte d'Azur

Le Cannet

&ldquo;Les syst&egrave;mes agroalimentaires sont de grands pourvoyeurs d&rsquo;emplois pour les femmes dans le monde et constituent une source de moyens de subsistance plus importante pour les femmes que pour les hommes dans de nombreux pays&rdquo; rappelle la FAO. &ldquo;Ainsi, les efforts visant &agrave; autonomiser les femmes et &agrave; r&eacute;duire le foss&eacute; qui les s&eacute;pare des hommes au sein de ces syst&egrave;mes permettent d&rsquo;am&eacute;liorer le bien-&ecirc;tre des femmes et de leurs m&eacute;nages, de faire reculer la faim, d&rsquo;accro&icirc;tre les revenus et de fournir un panorama complet de la situation des femmes dans les syst&egrave;mes agroalimentaires&ldquo;.&ldquo;Malgr&eacute; l&rsquo;importance que rev&ecirc;tent les syst&egrave;mes agroalimentaires pour leur subsistance et les conditions de vie de leurs familles, les femmes y occupent en g&eacute;n&eacute;ral une place marginale et doivent composer avec des conditions de travail souvent plus difficiles que celles des hommes, dans la mesure o&ugrave; elles sont cantonn&eacute;es &agrave; des emplois occasionnels ou &agrave; temps partiel, informels, peu qualifi&eacute;s, &agrave; forte intensit&eacute; de main-d&rsquo;&oelig;uvre et par cons&eacute;quent pr&eacute;caires. Les femmes doivent &eacute;galement assumer une plus grande part des soins non r&eacute;mun&eacute;r&eacute;s, ce qui limite leurs perspectives de formation et d&rsquo;emploi. Ce constat vaut aussi bien pour les femmes qui travaillent dans le secteur de la production agricole primaire, leurs salaires et leur niveau de productivit&eacute; &eacute;tant syst&eacute;matiquement inf&eacute;rieurs &agrave; ceux des hommes, que pour les femmes qui travaillent dans les segments non agricoles des syst&egrave;mes agroalimentaires, o&ugrave; elles se voient confier le plus souvent des emplois moins r&eacute;mun&eacute;rateurs&ldquo;.La FAO reconna&icirc;t que la discrimination &agrave; l&rsquo;&eacute;gard des femmes dans les institutions sociales varie d&rsquo;un pays &agrave; l&rsquo;autre, mais son ampleur reste inacceptable &agrave; l&rsquo;&eacute;chelle mondiale.L&rsquo;Ann&eacute;e internationale sera l&rsquo;occasion de mettre en lumi&egrave;re les r&ocirc;les essentiels que jouent les femmes dans l&rsquo;ensemble des syst&egrave;mes agroalimentaires, de la production au commerce, une contribution qui tend pourtant &agrave; &ecirc;tre m&eacute;connue. Le travail des agricultrices est d&eacute;terminant pour la s&eacute;curit&eacute; alimentaire, la nutrition et la r&eacute;silience &eacute;conomique.

L’Assemblée générale des Nations-Unies a proclamé l’année 2026 Année internationale des agricultrices et invite toutes les parties prenantes à mieux faire connaître les obstacles et les difficultés auxquels se heurtent les agricultrices dans les systèmes agroalimentaires et à œuvrer pour y remédier et parvenir à l’égalité des genres et à l’autonomisation de toutes les femmes dans le secteur de l’agriculture.

2026 : Année internationale des agricultrices

&laquo;&nbsp;Sachant que les agriculteurs investissent en moyenne 5 milliards d&rsquo;euros par an dans les machines motoris&eacute;es, le surco&ucirc;t de 77 &agrave; 149 milliards d&rsquo;euros &agrave; investir sur 25 ans, soit 3 &agrave; 6 milliards d&rsquo;euros suppl&eacute;mentaires par an, pour atteindre une d&eacute;carbonation de 43%, semble difficilement r&eacute;alisable&nbsp;&raquo;. Telle est la conclusion d&rsquo;une &eacute;tude prospective publi&eacute;e le 31 octobre par Axema, l&rsquo;association fran&ccedil;aise des industriels et des importateurs de la fili&egrave;re des agro&eacute;quipements et des espaces verts. R&eacute;pondant &agrave; la demande des pouvoirs publics, dans le cadre de la r&eacute;vision de la Strat&eacute;gie nationale bas-carbone (SNBC-3) visant &agrave; atteindre la neutralit&eacute; carbone &agrave; horizon 2050, Axema a con&ccedil;u un calculateur permettant d&rsquo;&eacute;valuer le pourcentage de d&eacute;carbonation du parc et l&rsquo;impact sur le co&ucirc;t d&rsquo;investissement pour les agriculteurs.<h2>Les &eacute;nergies alternatives et leurs limites</h2>Dans le secteur agricole, les alternatives au GNR, lui-m&ecirc;me biosourc&eacute; &agrave; hauteur de 7%, ne manquent pas. A commencer par les carburants liquides bas-carbone, tels que <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/claas-fait-le-plein-de-carburant-durable" target="_blank">l&rsquo;hydrotreated Vegetable Oil (HVO)</a> produit principalement &agrave; partir de d&eacute;chets et de r&eacute;sidus organiques (dont les huiles alimentaires usag&eacute;es et les graisses animales) et <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/projet-de-budget-2026-plusieurs-mesures-pour-les-agriculteurs-suppression-d-avantages-sur-les-biocarburants" target="_blank">le biodiesel B100</a>, 100% biosourc&eacute;. Probl&egrave;me&nbsp;: le B100 n&rsquo;est pas homologu&eacute; pour les moteurs Stage V de derni&egrave;re g&eacute;n&eacute;ration tandis que l&rsquo;HVO est sujette &agrave; une concurrence des usages, dont l&rsquo;aviation.Il faut aussi compter avec le d&eacute;riv&eacute; du biogaz qu&rsquo;est <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/les-agriculteurs-methaniseurs-investissent-dans-le-biognv" target="_blank">le bioGNV</a> (Gaz naturel pour v&eacute;hicules) mais au d&eacute;veloppement contraint par le diff&eacute;rentiel de prix entre l&rsquo;injection dans le r&eacute;seau (environ 0,14 &euro;/KW) et le prix du GNR (entre 0,6 et 0,11 &euro;/KW), le co&ucirc;t des stations d&rsquo;avitaillement (entre 40.000 et 200.000&euro;) et <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/le-t7.270-methane-power-bientot-au-catalogue-de-new-holland">l&rsquo;offre de tracteurs, cantonn&eacute;e &agrave; deux mod&egrave;les New Holland</a>.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/seederal-le-gros-tracteur-electrique-francais-qui-monte-en-charge" target="_blank" title="">Seederal, le (gros) tracteur &eacute;lectrique fran&ccedil;ais qui monte en charge</a>
</aside>
Il y a enfin <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/sabi-agri-presente-son-nouvel-alpo-enjambeur" target="_blank">l&rsquo;&eacute;lectricit&eacute;</a> et <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/un-massey-ferguson-a-hydrogene-annonce-pour-2026" target="_blank">l&rsquo;hydrog&egrave;ne</a>, la premi&egrave;re &eacute;tant plut&ocirc;t adapt&eacute;e aux machines l&eacute;g&egrave;res sans toutefois renoncer &agrave; monter en puissance et en autonomie, la seconde r&eacute;pondant aux usages intensifs. Mais selon Axema, l&rsquo;&eacute;lectrification du parc est entrav&eacute;e par des &eacute;conomiques, logistiques, r&egrave;glementaires et organisationnels. Et de r&eacute;clamer un plan d&rsquo;adaptation de la distribution d&rsquo;&eacute;lectricit&eacute; (infrastructure et bornes de recharge) et des mesures d&rsquo;acc&egrave;s p&eacute;rennes &agrave; un tarif stabilisant les co&ucirc;ts associ&eacute;s &agrave; l&rsquo;achat, &agrave; l&rsquo;utilisation et &agrave; la maintenance. Quant &agrave; l&rsquo;hydrog&egrave;ne, son co&ucirc;t s&rsquo;av&egrave;re prohibitif et son mod&egrave;le de d&eacute;veloppement encore largement lacunaire. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/6/0/7/9/8119706-1-fre-FR/a2497e5f9b5a-Capture-d-e-cran-2025-11-04-a-07.54.01.png" alt="Les sc&eacute;narios d&rsquo;&eacute;volution du parc d&rsquo;automoteurs agricoles et les incidences en termes de d&eacute;carbonation et d&rsquo;investissement (Source&nbsp;: Axema)" height="834" width="1652" /><figcaption>Les sc&eacute;narios d&rsquo;&eacute;volution du parc d&rsquo;automoteurs agricoles et les incidences en termes de d&eacute;carbonation et d&rsquo;investissement (Source&nbsp;: Axema)</figcaption></figure>

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<h2>Les 7 sc&eacute;narios</h2>R&eacute;sultats de la course &agrave; la d&eacute;carbonation&nbsp;? Moyennant les limites &eacute;nonc&eacute;es, Axema estime que le meilleur compromis entre d&eacute;carbonation et surco&ucirc;t d&rsquo;investissement r&eacute;side dans la HVO et le bioGNV. &laquo;&nbsp;Plus le pourcentage de d&eacute;carbonation est proche de l&rsquo;objectif &agrave; atteindre, plus le surco&ucirc;t des investissements &agrave; financer est cons&eacute;quent et difficile &agrave; financer sur la p&eacute;riode, rel&egrave;ve Axema. Il se pose alors la question de qui doit supporter ce surco&ucirc;t d&rsquo;investissement. Les aides cumul&eacute;es pour l&rsquo;achat de mat&eacute;riels agricoles sont actuellement de 300 &agrave; 500 millions d&rsquo;euros selon les ann&eacute;es. Il faudrait multiplier ces montants par dix pour la d&eacute;carbonation des engins agricoles&nbsp;&raquo;.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/dossier-mecanisation-la-fncuma-met-le-doigt-sur-le-bouton-reset" target="_blank" title="">[Dossier] M&eacute;canisation : la FNCuma met le doigt sur le bouton reset</a>
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<h2>En attendant, &eacute;conomiser le GNR</h2>Toujours selon Axema, le co&ucirc;t additionnel du point de d&eacute;carbonation se situe entre 0,3 et 3,4 milliards d&rsquo;euros et doit &laquo;&nbsp;&ecirc;tre mis en perspective avec un impact de 2.5% sur les &eacute;missions de GES du pays&nbsp;&raquo;.En attendant la transition, Axema pr&ocirc;ne la mise en place d&rsquo;un plan de d&eacute;veloppement des &laquo; bons comportements &eacute;conomes en &eacute;nergie &laquo;&nbsp;reposant sur la formation &agrave; l&rsquo;&eacute;coconduite, porteuse d&rsquo;une &eacute;conomie de 20%, la maintenance des v&eacute;hicules et le partage de l&rsquo;utilisation.Selon Axema, 1.325.000 automoteurs agricoles &eacute;taient en service en France en 2023, dont 904.000 tracteurs, avec un taux de renouvellement annuel de 2,5%. Le parc d&rsquo;automoteurs agricoles &eacute;met 8.3Mt eqCO2 soit 18% des &eacute;missions de gaz &agrave; effet de serre de l&rsquo;agriculture et 2.5% des &eacute;missions de l&rsquo;Hexagone.

Si les alternatives au GNR ne manquent pas, une étude prospective d’Axema pointe les freins techniques et règlementaires et plus encore financiers à la décarbonation des engins agricoles, qui représentent 2,5% des émissions totales de gaz à effet de serre de la France. D’où l’appel à l’écoconduite, l’entretien préventif ou encore la mutualisation des équipements.

La décarbonation des automoteurs agricoles, une transition pavée d’entraves

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