Quelles sont les prévisions pour juillet 2025 ?

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Montdidier

<p>De gauche &agrave; droite :&nbsp;Aymeric Piot, directeur du centre d&rsquo;affaires agriculture de Vervins - Annie Doyet, pr&eacute;sidente de la Caisse locale C&oelig;ur de Thi&eacute;rache du Cr&eacute;dit Agricole du Nord Est - Philippe Meurs, vice-pr&eacute;sident du Cr&eacute;dit Agricole du Nord Est - Jacques Quaeybeur, pr&eacute;sident de la Foire aux Fromages de La Capelle - Sandrine Bour, directrice du groupe commercial Laon-Thi&eacute;rache - Vincent De Koninck, directeur de la Relation Client </p><p>&nbsp;</p><p>3 jours festifs qui mettent en lumi&egrave;re les savoir-faire des agriculteurs, des &eacute;leveurs et des producteurs de ce terroir.</p><p>&nbsp;</p><p>Pour cette &eacute;dition 2025, tout en conservant les fondamentaux qui font l&rsquo;identit&eacute; de cet &eacute;v&eacute;nement, les organisateurs ont souhait&eacute; en faire une v&eacute;ritable vitrine de l&rsquo;&eacute;conomie locale en cr&eacute;ant un salon des m&eacute;tiers et des savoir-faire en partenariat avec la Maison des entreprises de la Serre et de la Thi&eacute;rache (METS). </p><p>&nbsp;</p><p>Parmi les autres nouveaut&eacute;s 2025&nbsp;: </p><ul><li>la mise en place d&rsquo;une billetterie en ligne pour faciliter l&rsquo;acc&egrave;s aux visiteurs</li></ul><ul><li>l&rsquo;organisation d&rsquo;une soir&eacute;e festive le samedi soir anim&eacute;e par l&rsquo;harmonie municipale de La Capelle.</li></ul><p>Comme chaque ann&eacute;e des concours avicole, ovins, des concours de produits du terroir et vins de champagne vont s&rsquo;encha&icirc;ner.</p><p>&nbsp;</p><p>En plus des go&ucirc;ter les produits de plus 250 exposants les visiteurs vont pouvoir admirer 120 ovins, 150 bovins, 20 chevaux, &acirc;nes et alpagas, 400 animaux pour la fili&egrave;re avicole.</p><p>&nbsp;</p><p>Autre animation &eacute;galement tr&egrave;s appr&eacute;ci&eacute;e, le prix Cr&eacute;dit Agricole du Nord Est, course de trot le vendredi apr&egrave;s-midi.</p><p>&nbsp;</p><p>Ces trois jours seront aussi l&rsquo;opportunit&eacute; de vous rendre sur le stand du Cr&eacute;dit Agricole du Nord pour &eacute;changer avec ses experts, particuliers et professionnels, pour vous accompagner dans la concr&eacute;tisation de vos projets.</p><p>Retrouvez toutes les informations sur&nbsp;<a href="https://www.foireauxfromages.com/">La Foire de La Capelle</a></p>


Le Crédit Agricole du Nord Est est à nouveau aux côtés des organisateurs de cet événement incontournable de rentrée en Thiérache.

Un partenariat renouvelé pour la 58e Foire aux Fromages de La Capelle

<p><em>&laquo; Au d&eacute;but, je voulais juste t&eacute;moigner de mon histoire. Comment j&rsquo;avais &eacute;t&eacute; accompagn&eacute; par Solidarit&eacute; paysans 44, comment j&rsquo;avais remont&eacute; la pente... Et puis, finalement, je me suis propos&eacute; pour devenir b&eacute;n&eacute;vole. Pour moi, c&rsquo;est une fa&ccedil;on de rendre ce que l&rsquo;on m&rsquo;a donn&eacute;&nbsp;&raquo;. </em>A 39 ans, Steeve Moreau est install&eacute; en production laiti&egrave;re biologique &agrave; Marsac-sur-Don (Loire-Atlantique) depuis 6 ans. Depuis quelques mois, il a un nouvel associ&eacute;, Arnaud, 35 ans, qui a repris les parts de son ancien associ&eacute;, Jean-Clair, parti en retraite. A l&rsquo;aise dans son m&eacute;tier d&rsquo;&eacute;leveur laitier, Steeve est &eacute;galement &eacute;panoui dans sa vie personnelle et familiale.</p><p>Mais il n&rsquo;en a pas toujours &eacute;t&eacute; ainsi&hellip; Au d&eacute;but de sa carri&egrave;re, install&eacute; seul en production laiti&egrave;re, sans aides, sans famille agricole, et surtout au mauvais moment (un an avant la crise laiti&egrave;re de 2009), Steeve a connu de grandes difficult&eacute;s, financi&egrave;res et organisationnelles. <em>&laquo;&nbsp;C&rsquo;est &agrave; l&rsquo;occasion d&rsquo;un recouvrement MSA que ma situation a &eacute;t&eacute; d&eacute;couverte. Une travailleuse sociale de la MSA a alert&eacute; Solidarit&eacute; paysans et ils sont venus chez moi&nbsp;&raquo;.</em></p><h2><strong>Le salariat avant une nouvelle installation</strong></h2><p>L&rsquo;accompagnement lui est d&rsquo;une grande aide, mais la liquidation judiciaire ne peut pas &ecirc;tre &eacute;vit&eacute;e. Toutefois, m&ecirc;me apr&egrave;s cet &eacute;chec, Steeve ne veut pas renoncer &agrave; l&rsquo;agriculture&nbsp;: il devient alors salari&eacute; agricole pendant plusieurs ann&eacute;es. Il est efficace, s&eacute;rieux et ne compte pas ses heures&nbsp;: <em>&laquo;&nbsp;Moi, c&rsquo;est boulot, boulot&nbsp;&raquo;,</em> s&rsquo;amuse-t-il.</p><p>C&rsquo;est dans l&rsquo;une des fermes o&ugrave; il est employ&eacute; et o&ugrave; il seconde efficacement l&rsquo;exploitant, qu&rsquo;il a l&rsquo;opportunit&eacute; de se r&eacute;installer comme agriculteur, &agrave; Marsac-sur-Don. <em>&laquo;&nbsp;Je n&rsquo;ai jamais perdu espoir. J&rsquo;avais envie de redevenir exploitant, d&rsquo;&ecirc;tre mon propre patron, libre de mes horaires&nbsp;&raquo;.</em></p><p>C&rsquo;est donc peu de temps apr&egrave;s qu&rsquo;il se propose comme b&eacute;n&eacute;vole pour Solidarit&eacute; paysans 44&nbsp;: <em>&laquo;&nbsp;Comme on a pris l&rsquo;habitude de traire tr&egrave;s t&ocirc;t, j&rsquo;ai souvent fini mon travail de la matin&eacute;e &agrave; 7 heures 30. Je suis disponible pour m&rsquo;occuper de mes enfants, ou, si besoin, pour me rendre &agrave; un rendez-vous pour Solidarit&eacute; paysans &raquo;.</em></p><div class="citation">
    <span>"On peut faire des erreurs et remonter la pente"</span>
</div>
<p><em>&laquo;&nbsp;On ne se d&eacute;place jamais tout seul, on est toujours avec l&rsquo;une des travailleuses sociales salari&eacute;es de l&rsquo;association, Isabelle, qui est &agrave; temps-plein ou Claire, qui est &agrave; mi-temps. Et on est un ou deux b&eacute;n&eacute;voles. On ne se rend que chez des gens qui ont accept&eacute; notre venue. On ne force jamais personne&nbsp;&raquo;.</em></p><p><em>&laquo;&nbsp;Mon r&ocirc;le c&rsquo;est de les &eacute;couter. C&rsquo;est aussi de raconter mon histoire, de dire qu&rsquo;on peut faire des erreurs, changer de syst&egrave;me, et remonter la pente. Avec mes exp&eacute;riences, j&rsquo;ai vu beaucoup de fa&ccedil;ons de faire. Je peux donner mes id&eacute;es, dire ce que pense&nbsp;&raquo;. </em></p>        
<div  class=" ez-embed-type-image">
    
    
        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/1/8/3/9/7619381-1-fre-FR/b3fd29e2dece-PCsteeve3.JPG" alt="" height="1115" width="1000" /><figcaption>&laquo; Dans les dossiers que l&rsquo;on suit, il y a presque toujours un m&eacute;lange de difficult&eacute;s professionnelles et priv&eacute;es &raquo;. (Cr&eacute;dits photo : Catherine Perrot)</figcaption></figure>

</div>
<p><em>&laquo;&nbsp;Il y a des dossiers plus ou moins difficiles, et presque toujours un m&eacute;lange de difficult&eacute;s professionnelles et priv&eacute;es. Il y a de tout, mais ce qu&rsquo;on voit pas mal en ce moment, ce sont des jeunes, de 30 &agrave; 40 ans, qui veulent tout, tout de suite&hellip; Ils ach&egrave;tent trop de mat&eacute;riel, ils se retrouvent d&eacute;bord&eacute;s de travail, en cessation de paiement et s&rsquo;ent&ecirc;tent dans leur syst&egrave;me&nbsp;&raquo;.</em></p><p>Sur ce plan-l&agrave;, Steeve peut t&eacute;moigner que travailler plus n&rsquo;est pas toujours synonyme de gagner plus en agriculture. Lui qui &eacute;tait plut&ocirc;t branch&eacute; &laquo;&nbsp;production intensive&nbsp;&raquo; dans ses jeunes ann&eacute;es, se retrouve &agrave; pr&eacute;sent &agrave; la t&ecirc;te d&rsquo;une exploitation bio tout herbe, autonome en alimentation (gr&acirc;ce &agrave; un s&eacute;chage en grange), et qui parvient &agrave; faire vivre deux exploitants avec seulement 50 vaches sur 90 hectares.</p><p>La palette des solutions qui peuvent s&rsquo;offrir &agrave; des agriculteurs en difficult&eacute; est large, qu&rsquo;elles soient techniques, &eacute;conomiques, organisationnelles, ou judiciaires. <em>&laquo;&nbsp;La liquidation judiciaire, c&rsquo;est le dernier recours&nbsp;&raquo;</em>, assure Steeve, qui est n&eacute;anmoins l&agrave; aussi pour dire qu&rsquo;on peut y survivre.</p><p><em>&laquo; J&rsquo;apprends encore, je ne prends pas de dossiers trop compliqu&eacute;s. Je ne prends pas non plus de dossiers concernant des gens que je connais. Il y a beaucoup d&rsquo;anciens b&eacute;n&eacute;voles qui ont plus d&rsquo;exp&eacute;rience que moi, qui savent mieux g&eacute;rer les situations difficiles. On se retrouve tous une fois par mois pour discuter de certains cas. On peut faire aussi parfois des &laquo;&nbsp;&eacute;changes de pratiques&nbsp;&raquo; avec les b&eacute;n&eacute;voles des d&eacute;partements voisins&nbsp;&raquo;.</em></p><div class="citation">
    <span>"Je suis le seul b&eacute;n&eacute;vole agriculteur en activit&eacute;"</span>
</div>
<p>Parmi les 40 b&eacute;n&eacute;voles de Solidarit&eacute; paysans 44, Steeve est le seul agriculteur en activit&eacute;. <em>&laquo;&nbsp;Tous les autres agriculteurs sont en retraite et nous avons aussi des b&eacute;n&eacute;voles qui sont salari&eacute;s. Je trouve normal de donner de mon temps pour &ccedil;a. Et humainement, c&rsquo;est enrichissant, &ccedil;a permet de voir du monde. Mais c&rsquo;est compl&egrave;tement &agrave; part de la ferme, cela n&rsquo;empi&egrave;te pas du tout sur mon travail.&nbsp;&raquo;</em></p><p>Confidentialit&eacute; oblige, Steeve n&rsquo;&eacute;voque jamais les cas qu&rsquo;il rencontre, ni avec son associ&eacute;, ni avec sa famille. Et il estime ne pas avoir besoin de s&rsquo;&eacute;pancher en dehors de l&rsquo;association&nbsp;: <em>&laquo;&nbsp;Je suis assez solide et puis si on a besoin de parler, il y a Isabelle et Claire, les salari&eacute;es&nbsp;&raquo;.</em> Le seul impact qu&rsquo;il voit dans son travail quotidien est plut&ocirc;t b&eacute;n&eacute;fique&nbsp;: <em>&laquo; J&rsquo;ai appris &agrave; ne pas me prendre la t&ecirc;te, ne pas me tracasser pour des petits trucs&nbsp;&raquo;.</em></p>        
<div  class=" ez-embed-type-image">
    
    
        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/8/7/3/9/7619378-1-fre-FR/d893cdc7df1a-PCsteeve2.JPG" alt="" height="562" width="1000" /><figcaption>Steeve est install&eacute; depuis 6 ans sur une ferme bio, tout herbe &agrave; deux associ&eacute;s, dans un syst&egrave;me autonome et &eacute;conome, qui lui laisse du temps et de la libert&eacute;, dont celle de s&rsquo;engager. (Cr&eacute;dits photo : Catherine Perrot)</figcaption></figure>

</div>
<table border="1" style="width:100%;"><tbody><tr><td><h2><strong>A propos&nbsp; de Solidarit&eacute; paysans</strong></h2><p><a href="https://solidaritepaysans.org/" target="_blank" title="">Solidarit&eacute; paysans</a> est un mouvement de lutte contre l'exclusion en milieu rural. Cette association nationale f&eacute;d&egrave;re des structures d&eacute;partementales et r&eacute;gionales.</p><p>Solidarit&eacute; paysans 44 est une association neutre, qui se mobilise aupr&egrave;s des agriculteurs et agricultrices en difficult&eacute; qui sollicitent un accompagnement. La mission de l'association est d'apporter un conseil et une aide dans les d&eacute;marches ou dans la construction d'un plan d'action en travaillant sur les th&eacute;matiques&nbsp;sociales, familiales, juridiques, techniques et &eacute;conomiques.</p></td></tr></tbody></table><p>&nbsp;</p><table border="1" style="width:100%;"><tbody><tr><td><strong>&gt;&gt;<a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/serie-d-ete-cultiver-l-engagement" target="_blank" title="">&nbsp;Retrouvez les autres articles de la s&eacute;rie&nbsp;&laquo;&nbsp;Cultiver l&rsquo;engagement&nbsp;&raquo;</a></strong></td></tr></tbody></table>


Série d’été : « Cultiver l’engagement » (3/6). Cet été, Pleinchamp part à la rencontre d’agriculteurs et d’agricultrices qui cultivent le sens du collectif, l’attachement au territoire, ou encore la tradition de solidarité et d’ouverture. Eleveur laitier bio, Steeve Moreau a bénéficié il y a 15 ans de l’accompagnement de Solidarité paysans 44. Depuis qu’il a retrouvé une situation stable et saine, il a décidé de devenir, à son tour, bénévole pour donner un coup de main aux agriculteurs en difficulté.

Steeve Moreau : « Je suis bénévole à Solidarité paysans pour rendre ce que l’on m’a donné »

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